Acteurs du territoire – ZDZG Juillet 2017

Le CHRU Minjoz, 1er CHU de France engagé dans une démarche “mon resto responsable”

  

Le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon est le premier établissement hospitalier à s’inscrire dans la démarche Mon Restau Responsable®, garantie d’une restauration de qualité et respectueuse de l’environnement, proposée par la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et Restau’Co. Il s’est engagé à améliorer ses pratiques et à proposer une « assiette durable » à ses convives.

Très impliqué depuis 2008 dans une démarche éco-responsable, le CHU a mis en place un plan de protection de l’environnement avec de nombreuses mesures visant à limiter le gaspillage et valoriser les déchets. Ce plan permet ainsi de faire évoluer les pratiques dans dix domaines d’actions prioritaires : les produits de santé et dispositifs médicaux, les produits et méthodes d’entretien et de désinfection, les prestations hôtelières, les consommables de papier, la gestion des déchets et des effluents…; Entre 2012 et 2016, le nombre de kilos de déchets par jour et par lit ou place d’hospitalisation est passé de 4,21 à 3,88, un gage d’engagement éco-citoyen.

En adoptant la garantie Mon Restau Responsable®, le CHU de Besançon réaffirme sa fibre environnementale. Parmi ses engagements, il proposera à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets (du 18 au 26 novembre 2017), la mise en place d’un « gaspillomètre » permettant de visualiser les déchets de pain dans les selfs et deux services de soins, action qui sera suivie d’une sensibilisation à la problématique du gaspillage.

En savoir plus sur la démarche « Mon resto responsable »

Contacts au sein du CHRU :

Frédéric FUMERY -; Responsable des productions culinaires -; ffumery@chu-besancon.fr Aurélie BOUCHERAT  -;  Chargée de développement durable -; aboucherat@chu-besancon.fr

La papeterie GEMDOUBS : au cœur de l’économie circulaire

Sur un site centenaire, Gemdoubs produit un papier utilisé par ses clients pour fabriquer des emballages en carton ondulé que l’on retrouve ensuite dans l’agro-alimentaire, l’industrie et le e-commerce.

La matière première, 250 t/jour de papiers-cartons usagés, provient en grande partie des collectivités locales comme le SYBERT.

L’entreprise est ainsi au cœur de l’économie circulaire.

Avec la Centrale de Cogénération en cours de construction, l’électricité et la vapeur du process seront bientôt issues de la biomasse Franc-Comtoise. La fonction de la papeterie et de ses 65 salariés est de transformer alors ces ressources recyclables, renouvelables et locales en papier. Transformé en carton d’emballage et utilisé par le consommateur, le papier/carton est de retour à la papeterie après un passage dans un centre de tri des déchets. La boucle est bouclée ! Economie circulaire et respect de l’environnement vont de pair. La papeterie recycle 97% de ses eaux usées, les eaux résiduelles étant traitées naturellement au passage dans une Rhizosphère.

Et le joli panache blanc au-dessus de l’usine, c’est la vapeur d’eau issue du séchage du papier ! Pour terminer, la nature fait son nid à la papeterie. Le site héberge trois ruches et est aussi classé refuge de la Ligue de Protection des Oiseaux.

Une visite d’usine est organisée chaque premier mercredi d’avril à septembre, tél 03 81 80 92 55 (Office Tourisme Besançon)

http://www.gemdoubs.com

Gestion des déchets industriels à l’entreprise Legeni

Implantée depuis 2004 sur la commune de Mercey-le-Grand, l’entreprise LEGENI est spécialisée dans le traitement de surface (anticorrosion, conductivité,…;). L’équipe de 30 salariés traite plus de 200 millions de pièces par an : des micro-pièces métalliques usinées sur lesquelles sont déposées par voie chimique ou électrolyse des métaux précieux ou communs.

L’entreprise travaille en sous-traitance pour l’industrie aéronautique, l’automobile, l’armement, le biomédical…;

L’entreprise produit entre 20 et 40 tonnes de déchets par an, toutes natures de déchets confondus. L’entreprise ne s’est pas engagée dans une certification environnementale AFNOR (taille d’entreprise trop petite) ; en revanche elle a mis en place un Système de Management de la Sécurité et de l’Environnement (SMSE), permettant notamment une gestion et un suivi étroit de ses déchets industriels :

    li>- pour les déchets métalliques, une société du Jura rachète les chutes de production (pièces ou matières)

  • li>- les déchets d’emballages et colisage (palettes, films, cerclages…;) sont évacués en déchetteries
  • li>- pour les produits chimiques, selon la nature du produit (acide, basique, cyanuré), un traitement est effectué en centre spécialisé pour détoxiquer les produits, en l’occurrence la société TREDI à Strasbourg.

Au sein de l’entreprise, une station d’épuration collecte les effluents de rinçage pour les traiter avant de les réinjecter dans le réseau public.

L’entreprise consomme chaque année 1500 à 2000 m3 d’eau. Les boues de station d’épuration sont revalorisées par une entreprise en Allemagne qui en extrait les métaux (en fonction de leur densité) et réalise des feuilles par métal pour les valoriser.

http://www.legeni.fr 

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